Fréquente les eaux stagnantes non poissonneuses (larves sensibles à la prédation), plutôt acides (tourbières
à sphaignes, marais et étangs tourbeux). Déjà rare en Brenne au xixe siècle (Martin, 1886), l’espèce est
connue « historiquement » dans quatre départements (36, 37, 41 et 45). Les dernières observations de cette
espèce datent de 1991 en Brenne (36), 1997 dans le Loiret et de 2006 dans le Loir-et-Cher sans preuve de
reproduction et dans un milieu peu favorable (Defontaines, 2008), mais à proximité de sites a priori propices
à l’espèce en forêt de Cheverny (Lett, comm. pers.). L’espèce est retrouvée en 2013 sur un site connu d’Indreet-
Loire après plus de 10 ans sans observation. S. danae est un des taxons les plus menacés de la région.
Des recherches spécifiques doivent être effectuées dans les sites où il était connu par le passé (massif des
landes du Ruchard, Brenne, forêt d’Orléans, forêt de Cheverny...).